Festival du Bout du Monde: un dimanche exceptionnel pour clôturer en beauté
1 août 2016
Au vue de la programmation du dimanche, on va prendre notre pied. Du rock, du reggae, de la cumbia ou encore du rap latino, le menu est alléchant.
ANA TIJOUX (CHILI): 15h et 21h, Cabaret de Seb’
Figure emblématique du rap latino, Ana Tijoux s’est fait connaître grâce à son groupe Mazika avant d’entamer une carrière solo à succès. Sa musique éclectique lui à permis de toucher un très large public. Ana Tijoux est née en France, à Lille, après que ses parents, exilés politiques, aient fuit la dictature. Elle y grandit, s’empreinte du rap de NTM et IAM. Pour elle, le rap est un juste milieu entre la musique et la poésie. Après plusieurs voyages au Chili, Ana décide de s’y installer définitivement en 1993. Elle grandit dans une ambiance de gauche humaniste, et c’est avec cette ouverture d’esprit qu’elle devient une artiste à l’esprit activiste et engagé, dont le message est censé et a du fond : inégalités sociales, quotidien, questions existentielles sont les principaux thèmes de ses textes. Et c’est avec humour, mais sans retenue, qu’elle s’attaque à la politique.
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JOE DRISCOLL & SEKOU KOUYATE (USA/GUINEE): 15h et 21h, Scène F. Kermarrec
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Une fusion étonnante imaginée suite à la rencontre improbable du guitariste Joe Driscoll et du joueur de kora Sekou Kouyaté. Joe Driscoll mêle hip-hop et folk, utilisant la technique des loops sur du beatbox, de la guitare, de l’harmonica ou encore des percussions. Sekou Kouyate est connu pour être le Jimi Hendrix de la kora, grâce au style unique qu’il a de jouer avec de nombreux effets, de genres, et avec une extrême intensité.
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SOVIET SUPREM (FRANCE): 15h40, Scène Landaoudec
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Du hip-hop tsigane à la cumbia des Balkans en passant par la dub des steppes, leur registre est inspiré des musiques d’Europe centrale et est mêlé d’électro. Avec leur premier album “l’Internationale”, le groupe militaro-punk a écumé les scènes de France, galvanisant les foules de leur énergie communicative. Arrivant sur scène grimés en dictateurs, avec un côté bonimenteur, Sylvester Staline et John Leni ne haranguent la foule. Le cocktail politico-musical absurde fonctionne !
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OTAVA YO (RUSSIE): 17h et 23h, Scène F. Kermarrec
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Le but d’Otava Yo est simple : créer une nouvelle interprétation de la musique folk russe, et faire revivre des airs oubliés des temps passés. Pour toutes les oreilles prêtes à les écouter. Officiellement formé en 2005 à Saint Petersburg, les 6 membres de Otava Yo avouent facilement que dès 2003, c’était un groupe “fourre-tout”, où ils se permettaient, les uns et les autres, de proposer ce qu’ils ne pouvaient jouer ailleurs.
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FEU! CHATTERTON (FRANCE): 17h et 23h, Cabaret de Seb’
Bienvenue dans l’univers de ces 5 dandys. A la lisière de la littérature et du rock, l’élégance et la précision sont de mise. “Ici le Jour (a tout enseveli)” est un album complexe, mais envoûtant. Ils se sont rencontrés sur les bancs du lycée. Arthur, voix et plume du groupe, est avant tout un amoureux de littérature : Balzac, Aragon, Baudelaire… Avec ses complices, ils se découvrent une fascination pour la chanson à texte, puis pour les architectures sonores précises et envoûtantes des musiques de films, les compositions du rock progressif des années 70, le post-punk synthétique de LCD Soundsystem, mais aussi les musiques post-rock et électroniques.
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OXMO PUCCINO (FRANCE): 17h40, Scène Landaoudec
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Un an après sa collaboration avec Ibrahim Maalouf pour la parenthèse enchantée “Au Pays d’Alice”, Oxmo Puccino revient avec “La Voix Lactée”. Avec ce nouvel album, Oxmo nous emmène en voyage. C’est un album lumineux, direct et poétique, intrinsèquement hip-hop. On retrouve sur “La voix Lactée” la délicatesse de l’homme à la voix de miel, la radicalité du black desperado, la puissance émotionnelle du black Jacques Brel, le groove du black Barry White. Cet album est rempli de productions plus hip-hop, d’une richesse musicale inédite portée par une rythmique et des claviers qui diffusent des ondes aussi euphorisantes que lumineuses.
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EL GATO NEGRO (ARGENTINE/FRANCE): 19h et 00h, Scène F. Kermarrec
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C’est un groupe rare dans nos contrées. Les néo-zélandais de Fat Freddy’s Drop ont sorti leur 4ème album “Bays” en octobre 2015. Cette formation dont la musique fusionne les genres ravira les oreilles des festivaliers. Après le succès international de “Black Bird” en 2013, c’est un album de 9 titres qu’ils ont enregistré dans leur propre studio à Kilbirnie (à Wellington, en Nouvelle-Zélande), ancienne usine de fabrication de vinyle des années 50.
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A-WA (YÉMEN, ISRAËL): 19h et 01h, Cabaret de Seb’
Tair, Tagel et Liron, les soeurs Haim, viennent de Shaharut, un petit village du sud d’Israël. Petites déjà, elles se mettent à chanter, en hébreu, en anglais, mais aussi et surtout dans le dialecte que leurs grands-parents, des Juifs yéménites ayant migré en Israël, leur ont transmis. Fascinées par la magie vocale & le swing naturel des chansons folkloriques de leur terre originelle, les trois filles Haim décident d’y joindre des ingrédients modernes, comme un keytar, clavier-guitare midi, une batterie et des samples ainsi qu’une basse faisant tourbillonner le tout dans un shaabi groove disco funk imparable.
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HUBERT FELIX THIEFAINE (FRANCE): 21h40, Scène Landaoudec
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8 ans après son dernier passage en prairie de Landaoudec, Hubert Félix Thiéfaine revient nous présenter son dernier et superbe album “Stratégie de l’Inespoir”. Cet album arrive trois ans après son triomphe de 2011, où, après avoir été longtemps marginalisé, Thiéfaine est consacré artiste et album de l’année aux Victoires de la musique. “Suppléments de mensonge” est un véritable succès commercial et médiatique. Et pourtant, cela fait quatre décennies qu’Hubert Félix Thiéfaine est suivi par de nombreux fans, de tout âge.
De son vrai nom Alberto D’Ascola, ce Sicilien de 40 ans avec ses dreadlocks sans fin est plus qu’un chanteur. C’est aussi un musicien, producteur et arrangeur de talent qui joue lui même presque tous les instruments que l’on entend sur ses albums. En 2011, il devient le premier blanc à gagner un M.O.B.O. Awards (Music Of Black Origin) dans la catégorie “ meilleur spectacle reggae ”. Ses tournées marathons l’ont fait monter sur les plus grandes scènes du monde et il n’est pas rare que ses concerts se jouent à guichet fermé. Son nouvel album “ Freedom & Fyah ” sortira fin mai. Il nous le présentera au Bout du Monde, entouré de son Shengen Clan.
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THYLACINE (FRANCE): 01h40, Scène Landaoudec
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Sur scène, pad autour du cou, il n’hésite pas à prendre son sax alto pour jouer en live sur ses morceaux. Les projections graphiques réalisées par Laëtitia Bely rappellent les reflets sombres de Pierre Soulages et brouillent encore plus la frontière entre le dancefloor et l’imaginaire. Thylacine fait de nous les compagnons de route d’un voyage intime et sauvage. Il nous transporte dans son monde, aérien, nébuleux, enthousiasmant !
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LA BRIGADE DES TUBES (FRANCE)
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Fondée à Lille en 2003, la Brigade des Tubes est une fanfare associative tout terrain provenant des Hauts-de-France (ex Nord-Pas-de-Calais). Hier groupuscule, cette formation aimante et rassemble aujourd’hui à chaque prestation une cinquantaine de musiciens néophytes ou confirmés. Dans l’esprit d’ouverture le plus total, les Brigadeux dévoilent, au fils des morceaux, un répertoire savoureux, pétillant et éclectique qui passe par le ska, le funk, le zouk, la valse, musiques de l’Est et de Nouvelle Orléans … Véritable concentré d’énergie musicale, la Brigade des Tubes est une bombe festive qui peut exploser à tout moment, inondant les foules d’un son puissant sur des rythmes actuels soumis à toutes les influences. Un délectable bonbon musical orange et noir qui se savoure en toutes circonstances.